On ne peut pas parler de locations vacances sans parler des vacances. Cette année 2 Français sur 3 partiront, ce nombre est relativement constant depuis maintenant un peu plus d'une dizaine d'années. Il était auparavant en constante augmentation depuis les années 60.
 Ce sont les mêmes catégories socio-professionnelles qui profitent d'un dépaysement bien mérité et les Français privilégient la ... France comme destination, bien souvent pour des raisons familiales voire économique mais les compagnies low-cost et la démocratisation des voyages aériens influent désormais beaucoup sur les destinations et la fréquence des départs.
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 Les vacances s'imposent désormais comme une activité de masse et près de 70% de la population en profite. L'évolution de la législation du travail, l'instauration de la quatrième semaine de congés payés puis de la cinquième et aussi un nombre croissant de citadins sans omettre un meilleur pouvoir d'achat permettent aujourd'hui à un plus grand nombre de profiter de ces moments d'évasion durement mérités. Même si l'on constate que le nombre de vacanciers n'augmente plus depuis plus d'une dizaine d'années, il y a ceux qui n'en prennent pas par choix et bien sûr les revenus les plus modestes, notamment ceux qui ne peuvent pas utiliser un hébergement familial.
 Aujourd'hui les vacances se sont réellement démocratisées et font partie intégrante de notre culture, c'est un des sujets récurrents autour de la "machine à café".
 Dans les années à venir la progression, si progression il y a, ne se fera que très doucement. Il restera obligatoirement cette constante incompressible des revenus les plus faibles et/ou les plus précaires qui ne pourront pas prétendre à ces évasions annuelles voire bisannuelle.
 Les Français partent moins longtemps mais plus souvent, en effet la durée des séjours s'amenuise et il est très rare de voir des séjours d'un mois comme autrefois. Par contre la fréquence des départs est en augmentation et il est fréquent d'assister à des routes surchargées au moment des ponts du printemps.
 Il y a également la démocratisation des sports d'hiver avec l'étalement des vacances scolaires, mais le ski reste pour beaucoup un budget non accessible.
 Les crises des années 80 et plus récemment en 2008 n'ont pas eu une grande incidence sur le pourcentage de vacanciers, plus sur la fréquence mais surtout les Français ont adaptés leur situation ou leur inquiétude en limitant leurs dépenses, en privilégiant des destinations moins onéreuses et en raccourcissant les durées de séjour. On sent qu'il est difficile de se passer désormais de cet acquis social.
 Cette tendance à raccourcir la durée et à multiplier les départs est préconisée par les médecins, en effet durant les vacances notre rythme se ralenti et nous ne fonctionnons pas de la même manière donc plus la cassure est longue et plus difficile est le retour à une vie trépidante.
 Il est à noter également que l'on nous "pousse" à prendre des vacances, c'est un produit de consommation et certains contractent même des crédits.
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 Actuellement près de 4 cadres supérieurs sur cinq partent en congés chaque année alors que seul 1 ouvrier sur 2 fait de même et qui plus est, pour ceux qui partent, ce sera moins loin, moins souvent et pour des durées plus courtes.
 On voit bien que le revenu est un des principaux facteurs discriminants. Les chiffres parlent d'eux-mêmes, moins de 50% des revenus égaux ou inférieurs au SMIC ont pris des congés alors que près de 90% des personnes disposant de 3000euros mensuel ou plus sont partis en vacances. Il est certain que prendre des vacances représente un budget certain et qu'il est quasiment impossible de le réunir pour les très bas salaires.
 On constate également que les inégalités ont tendance à augmenter, en effet les pauvres n'ont pas rattrapé leur niveau de départ avant crise alors que les cadres et revenus supérieurs ont vu ce pourcentage croitre.
 Pour les retraités, surtout ceux du baby-boom avec des niveaux de retraite confortables, les départs s'étalent tout au long de l'année et sont moins axés sur les périodes estivales. Ils bougent en assez grand nombre jusque vers 70/75 ans, ensuite le pourcentage des départs diminue fortement essentiellement pour des raisons de santé. Pour les retraités à venir il est certain que le pourcentage de ceux qui partent ira peu à peu en diminuant, les retraités pauvres faisant de plus en plus leur apparition.
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Plus de 60% des réservations pour les congés toutes durées confondues se fait aujourd'hui via internet. Avec un nombre de sites spécialisés ou non en augmentation constante et une offre toujours plus importante la situation pourrait apparaitre paradoxale alors que nous venons de voir que le pourcentage de ceux qui partaient, après avoir chuté et repris, était maintenant relativement constant depuis plus d'une dizaine d'années
 Déjà le milieu est devenu fortement concurrentiel avec des offres qui sont de plus en plus complètes et qui peuvent se résumer en une phrase :
  " Ne vous occupez plus de rien, on fait tout "
 Aide à la rédaction de l'annonce, aide ou prestataire pour les photos, encaissement des loyers, signature des contrats de location et état des lieux, garanties financières ....finalement comme on n'invente jamais rien ils font ce que faisaient et font encore certaines agences immobilières spécialisées dans les locations vacances mais ceci à un niveau national voire international et à la vitesse de l'internet.
 Ce sont de grands groupes spécialisés dans le tourisme et on peut facilement voir chez certains plus d'un million d'offres à la location dans le monde entier.
 La donne a changé et là où avant c'était les agences, les guides et les offices de tourisme qui détenaient l'offre, ce sont aujourd'hui ces mégas sites qui oeuvrent.
 Ils ont aussi donner une forte dynamique au marché car, nous le savons tous, une offre conséquente générera de la demande. Si vous associez à ceci la démocratisation des voyages aériens et la naissances des offres "vol lowcost"  vous augmenterez en conséquence les courts séjours.
Ils ont également, dans les cas de Airbnb par exemple, créé un marché de toute pièce. La location d'une partie de son appartement, une chambre par exemple, a séduit très rapidement un nombre conséquent de voyageurs qui trouvaient là un coût concurrentiel et une nouvelle manière de voyager et de partager.
 Initialement ils ne concurrençaient personne, ni les hôtels, ni les chambres d'hôtes car les services proposés n'avaient strictement rien à voir, en gros c'était l'auberge de jeunesse chez soi. De plus c'est vraiment le type de l'offre qui a initié la consommation et il n'y avait donc pas de captation de clientèle puisque sans ce type d'offre il n'y aurait pas eu de voyage.
 Ce marché fortement concurrentiel pour les sites spécialisés entrainent bien évidemment une forte concurrence pour les annonceurs qui se retrouvent noyés au milieu d'une pléthore d'offres similaires à la leur, ce qui les obligent à multiplier leur présence sur internet et donc les coûts que ce soit par abonnement ou par commission.
 Des sites comme "Vivasol" un peu à l'ancienne dont le rôle ne consiste simplement qu'à mettre en relation l'annonceur et le locataire, tel un entremetteur, avec une politique financière tirée vers le bas peuvent coexister avec les mastodontes tels Airbnb, Abritel ou Leboncoin. Encore sera-t-il nécessaire qu'ils soient suffisamment visibles sur la toile.
 Evidemment dans leur grande majorité les Français interrogés lors d'un récent sondage expriment une très nette attirance pour le sud de la France, les cocktail "Mer Soleil" agissant tel un aimant sur le mot "Vacances".
 Ensuite interviendront des pondérations naturelles, le budget, le bruit et le monde pas toujours compatibles avec le porte-monnaie et un réel désir et besoin de repos.
 Il n'est pas étonnant de voir que ce sont effectivement le littoral et surtout le sud qui attirent le plus de vacanciers, mais la montagne est en progression et le littoral Breton tire bien son épingle du jeux, en effet seul le climat réfrène le ardeurs des candidats au tourisme en Bretagne surtout que l'on voit apparaitre de plus en plus de mobilité intra-vacances en fonction des prévisions météo à court terme.
 La fréquentation de notre fière péninsule serait en augmentation, le climat e ces dernières années et les vidéos "Viens en Bretagne" y sont certainement pour beaucoup
 La France reste la destination préférée des Français, il est bien sûr que si on offrait un séjour dans les iles paradisiaques pour le pix d'une location dans la creuse cela influerait certainement leur choix.
 On voit sur cette carte qu'à la question "Où partirez-vous cette année ?" les Français privilégient nettement le sud avec près de 40% région Corse comprise.
 Il faut certainement légèrement pondéré ce choix qui était représentatif d'une question en devenir et non pas, où êtes-vous partis ? car si nous consultons les statistiques des nuitées effectives, la région Nouvelle-Aquitaine et la région Pays-de-la-Loire ont drainé à elles deux plus des 17% notés.
 Dans un futur proche nous développerons plus avant ces destinations prisées par les Français.
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